Abduction : Mouvement latéral des membres en s’éloignant de la ligne médiane du corps. Opposé à l’adduction..
Lésion d’accélération-décélération : Syndromes lésionnels généralement associés à une hyperextension-hyperflexion du cou. Le plus souvent causé par un accident de voiture par l’arrière.
Les lésions cérébrales acquises (LCA) : L’atteinte au cerveau qui se produit après la naissance. Il s’agit généralement d’une atteinte causée par une pression sur le cerveau provenant de l’intérieur du corps. Les exemples sont des dommages au cerveau à la suite d’une crise cardiaque, d’un accident vasculaire cérébral, d’une maladie et d’une quasi-noyade.
Acromion : La projection triangulaire de l’omoplate qui forme la pointe de l’épaule et s’articule avec la clavicule.
Amplitude de mouvement active : Amplitude des mouvements de la colonne cervicale, thoracique, lombaire ou de toute autre articulation du corps que le patient effectue par ses propres moyens.
Activités de la vie quotidienne : Les activités et fonctions quotidiennes normales qu’une personne doit accomplir ou remplir pour maintenir la propreté, l’entretien personnel, l’entretien de la maison, l’alimentation, le travail et les loisirs.
ACUITÉ : Aiguïté ou qualité d’une sensation.
Acupression : L’application d’une pression manuelle sur des points spécifiques le long des voies méridiennes d’acupuncture dans le but de diminuer la douleur. Le soulagement de la douleur est censé être accompli par la stimulation ou la sédation des points d’acupuncture sélectionnés.
Acupuncture : Une modalité de traitement de la médecine orientale où des aiguilles sont insérées dans des points particuliers sur les « méridiens » du Qi (canaux d’énergie dans le corps). On pense que cela a des effets neurophysiologiques qui diminuent la douleur et favorisent la guérison en équilibrant le Qi.
Aiguë : Apparition récente d’une blessure ou d’un problème. Le délai précis d’une condition aiguë peut aller de quelques heures après l’apparition à 16 semaines, selon la norme du médecin ou du fournisseur de traitement particulier.
Exacerbation aiguë : Une aggravation soudaine des symptômes ou une augmentation de la gravité d’une condition déjà existante sans nouvelle blessure ou traumatisme.
ÉQUIPEMENT ADAPTATIF/ASSISTIF : Un dispositif spécial qui aide à l’exécution des soins personnels, du travail ou des activités de jeu/loisirs ou de l’exercice physique.
Modifications adaptatives : Changements dans un segment de la colonne vertébrale qui se produisent secondairement à un autre problème biomécanique de la colonne vertébrale. Cela implique généralement une perte d’amplitude de mouvement dans une direction spécifique pour compenser le traumatisme d’une autre zone.
Scoliose adaptative : Une courbure latérale de la colonne vertébrale, qui est secondaire à un déséquilibre biomécanique des tissus mous et non à des changements osseux (structurels).
Adduction : Mouvement d’un membre vers le milieu du corps. Opposé à l’abduction.
Adhésions : Tissu de fibrose et tissu cicatriciel qui lient ensemble des tissus qui ne sont habituellement pas attachés.
Adaptation : Terme chiropratique qui décrit l’application habile d’une force à une articulation ou à un segment de mouvement pour améliorer le mouvement intersectoriel, diminuer la tension musculaire localisée et rétablir le mouvement et la position normaux.
Trouble de l’ajustement : Ce diagnostic implique le développement de symptômes émotionnels ou comportementaux en réponse à un stress identifiable. Il ne s’agit pas d’une réaction aussi grave que celle que l’on retrouve dans le trouble de stress post-traumatique ou le trouble de stress aigu.
ADL : Activités de la vie quotidienne. Activités routinières effectuées pour l’hygiène personnelle et la santé (y compris se laver, s’habiller, manger) et pour faire fonctionner un ménage.
Test d’Adson : Test d’examen physique utilisé dans l’évaluation du syndrome du défilé thoracique à la jonction du plexus brachial et des muscles scalènes du cou. Le patient est placé en position assise avec un bras tendu sur le côté et légèrement en arrière. Le patient prend ensuite une profonde inspiration et tourne la tête vers le côté à tester. Un test positif est la perte ou la diminution du pouls du poignet du côté testé.
Allogreffe : Greffe prélevée sur une autre personne (vivante ou morte).
AMBULER : Marcher.
AMNÉSIE : Manque de mémoire concernant des événements survenus pendant une période donnée.
ANEURYSM : Déformation de la paroi d’un vaisseau sanguin ressemblant à un ballon. La paroi s’affaiblit à mesure que le ballon grossit et peut finir par éclater, provoquant une hémorragie.
Spondylarthrite ankylosante : Une maladie inflammatoire chronique dans laquelle les segments de mouvement de la colonne vertébrale et les articulations sacro-iliaques fusionnent progressivement, ce qui entraîne une restriction douloureuse des mouvements de la colonne vertébrale.
Ankylose : Un état articulaire de diminution ou de perte totale d’amplitude de mouvement, souvent dû à des changements dégénératifs avancés. Un segment vertébral qui est fusionné peut être dit « ankylosé ». Aussi, la fusion d’une articulation, soit par dégénérescence avancée, soit par des moyens artificiels (chirurgie).
Bulge annulaire : Un bombement de l’annulus fibrosis, l’anneau extérieur fibreux résistant qui fournit un support au disque, qui est diffus et, généralement dû à des changements dégénératifs ou à un traumatisme, entraînant des changements dégénératifs. Cette affection peut inclure des rentes ou des déchirures partielles de l’annulus fibrosis.
Rente annulaire : autre façon de décrire une déchirure de l’annulus, généralement observée lors d’une discographie, plus rarement à l’IRM, ou lors d’une intervention chirurgicale. Ces déchirures peuvent être d’origine traumatique. Également connue sous le nom de fissure annulaire.
Annulus : Voir Annulus Fibrosis.
Annulus Fibrosis : Revêtement extérieur du nucleus pulposus, plus mou et gélatineux, du disque intervertébral. Les disques intervertébraux sont situés entre chacune des vertèbres de la colonne vertébrale.
ANOMIE : Incapacité à se souvenir des noms des objets. Les personnes atteintes de ce problème peuvent souvent parler couramment mais doivent utiliser d’autres mots pour décrire des objets familiers.
ANOSMIE : Perte du sens de l’odorat.
ANOXIE : Un manque d’oxygène. Les cellules du cerveau ont besoin d’oxygène pour rester en vie. Lorsque le flux sanguin vers le cerveau est réduit ou lorsque l’oxygène dans le sang est trop faible, les cellules du cerveau sont endommagées.
Antérieur : Côté avant, le contraire de postérieur. Synonyme de ventral.
Hernie discale antérieure : Extrusion du noyau pulposus par la face antérieure de l’anneau du disque.
Discectomie et arthrodèse antérieures : Ablation chirurgicale d’un disque intervertébral anormal et remplacement par une greffe osseuse et/ou un matériel chirurgical pour la fusion, en utilisant une approche antérieure de la colonne vertébrale.
Syndrome du scalène antérieur : Compression du faisceau de nerfs, veines et artères lors de son passage entre les muscles scalènes antérieur et moyen. C’est une cause du syndrome du défilé thoracique ou du syndrome cervico-brachial, car c’est l’une des zones de piégeage les plus courantes.
AMNÉSIE DE L’ANTEROGRADE : Incapacité à consolider les informations sur des événements en cours. Difficulté avec les nouveaux apprentissages.
Antérolisthésis : Segment vertébral qui est déplacé vers l’avant par rapport au segment inférieur.
ANTICONVULSANT : Médicament utilisé pour diminuer la possibilité d’une crise d’épilepsie (par exemple, Dilantin, Phénobarbital, Mysoline, Tegretol).
Articulation OA : L’articulation atlanto-occipitale est l’articulation vertébrale formée par l’occiput (une partie du crâne) à la base du crâne reposant sur l’atlas ou première vertèbre cervicale (C1).
AP : Antérieur à Postérieur ou de l’avant à l’arrière. Cela fait référence à l’orientation du patient par rapport au faisceau de rayons X. Avec les films AP, le patient est tourné à l’opposé du film radiographique et fait face à l’appareil de radiographie. Les photons des rayons X traversent le patient d’avant en arrière. L’image produite est une vue « d’avant en arrière » du patient.
APATHIE : Un manque d’intérêt ou de préoccupation.
APHASIE : Perte de la capacité à s’exprimer et/ou à comprendre le langage. Causée par des dommages aux cellules du cerveau.
APRAXIE : Incapacité d’effectuer un mouvement complexe ou habile, non due à une paralysie, à des changements sensoriels ou à des déficiences de compréhension.
ARBITRAGE : Alternative au procès où les parties conviennent de nommer un individu ou un panel pour rendre une sentence ou une décision contraignante basée sur les preuves et les témoignages présentés.
AROM Exercice : Exercice conçu pour augmenter l’amplitude active des mouvements.
AROUSAL : Être éveillé. État primitif de vigilance géré par le système activateur réticulaire (s’étendant de la moelle au thalamus au cœur du tronc cérébral) activant le cortex. La cognition n’est pas possible sans un certain degré d’éveil.
LIGNE ARTÉRIELLE : Tube très fin (cathéter) inséré dans une artère pour permettre la mesure directe de la pression artérielle, des concentrations en oxygène et en dioxyde de carbone dans le sang artériel.
Arthralgie : Douleur articulaire.
Arthrochondrite:Inflammation de la partie cartilagineuse d’une articulation.
Arthrogramme : L’injection d’un colorant radiographique dans une articulation qui est ensuite radiographiée. Le produit de contraste permet de mieux visualiser l’articulation et les éventuelles irrégularités. Les arthrogrammes sont progressivement remplacés par l’IRM.
Arthrose : Trouble d’une articulation.
Articulation : 1. L’articulation entre les os. Le mouvement des os résultant de l’articulation. 2. Mouvement des lèvres, de la langue, des dents et du palais selon des schémas spécifiques aux fins de la parole. Aussi, une articulation mobile.
Dysfonctionnement articulaire : Terme chiropratique, qui désigne une anomalie de la biomécanique vertébrale impliquant une perte de mouvement normal du segment de mouvement vertébral.
Fixation articulaire : Une perte d’un ou plusieurs mouvements articulaires. Une des composantes du diagnostic chiropratique de subluxation. Voir Subluxation. Voir Hypomobilité.
Spondylolisthésis articulaire : Un « glissement » avant ou antérieur d’une vertèbre par rapport à une autre, dû à un traumatisme et/ou à des changements dégénératifs au sein des facettes articulaires et/ou des disques.
Surface articulaire : La surface d’une articulation, tapissée de cartilage et de liquide synovial pour lubrifier le mouvement de l’articulation.
Dispositif technologique d’assistance (DA) : Équipement utilisé par les personnes handicapées pour les aider à mieux fonctionner. Les exemples incluent les béquilles, les fauteuils roulants, les appareils auditifs, les sonnettes clignotantes, les ordinateurs et les aides à la mémoire, comme, les post-it, les réveils ou les magnétophones.
Atlanto-Occipital : Désigne l’articulation de l’articulation entre l’occiput du crâne et la vertèbre C1 (atlas). Voir articulation AO.
Atlas : La première vertèbre cervicale qui se déplace avec l’os occipital du crâne, et la deuxième vertèbre cervicale du cou. Aussi connu sous le nom de C1.
ATAXIE : Problème de coordination musculaire non dû à une apraxie, une faiblesse, une rigidité, une spasticité ou une perte sensorielle. Causé par une lésion du cervelet ou des ganglions de la base. Peut interférer avec la capacité d’une personne à marcher, parler, manger et effectuer d’autres tâches d’auto-soins.
Atrophie : Une déperdition ou une diminution de taille, souvent en référence au tissu musculaire.
ATTENTION/CONCENTRATION : La capacité de se concentrer sur une tâche donnée ou un ensemble de stimuli pendant une période de temps appropriée.
Système nerveux autonome : La partie du système nerveux qui contrôle les fonctions corporelles involontaires, notamment la régulation des glandes, des organes et des tissus musculaires lisses. Le système nerveux autonome agit sur ces tissus pour ralentir ou déclencher leur fonction.
Autogreffe : Greffon prélevé sur le patient.
Avulsion : L’arrachement d’un tissu à un autre, soit par un traumatisme, soit par une intervention chirurgicale.
AWARENESS : Conscient de la stimulation, provenant de l’intérieur ou de l’extérieur de la personne.
Axille : L’aisselle.
Balance : La capacité à utiliser les réactions appropriées de redressement et d’équilibre pour maintenir une position verticale. Elle est généralement testée en position assise et debout.
Procès sur le banc : Affaire entendue et tranchée par un juge sans jury.
Orme : Matière dure et osseuse constituée de cellules osseuses (ostéocytes) enchâssées dans une matrice de matière intercellulaire calcifiée.
Eperon osseux : Voir Ostéophyte.
Brachial : Relatif au bras.
Plexus brachial : Réseau complexe de tissus nerveux situés dans le cou et l’aisselle, qui proviennent des racines nerveuses C5-T1. Le plexus brachial contient les nerfs allant aux bras.
Capsulite : Inflammation des tissus entourant une articulation.
Syndrome du tunnel carpien : Douleur, sensibilité et faiblesse des muscles du pouce, de l’index et du majeur causées par une pression sur le nerf médian au point où il passe dans le canal carpien du poignet.
Cartilage : Le tissu conjonctif dense situé entre les corps des vertèbres (les disques intervertébraux) et entre les surfaces articulaires des articulations
Concussion : Toute altération de la fonction cérébrale causée par une force directe ou indirecte (rotation) transmise à la tête entraînant un ou plusieurs des effets suivants : une brève perte de conscience, des étourdissements, des vertiges, des dysfonctionnements cognitifs et de la mémoire, des acouphènes, des difficultés de concentration, une amnésie, des céphalées, des troubles de l’équilibre, des nausées ou des vomissements.
Confabulation : Verbalisations sur des personnes, des lieux et des événements sans fondement dans la réalité. La personne semble « remplir » les trous de mémoire avec des faits plausibles.
Confusion : État dans lequel une personne est désorientée, perplexe ou incapable de s’auto-orienter.
Tissu conjonctif : Tissu qui relie et soutient les muscles, les tendons et les ligaments.
Conscience : L’état de conscience de soi et de l’environnement.
Continent : La capacité à contrôler la miction et les selles.
Contracture : Perte d’amplitude de mouvement d’une articulation due à un raccourcissement anormal des tissus mous.
Contusion, cerveau : Une contusion. Résultat d’un coup à la tête qui meurtrit le cerveau.
Cécité corticale : Perte de la vision résultant d’une lésion des aires visuelles primaires du lobe occipital. Le réflexe lumineux est préservé.
Corticostéroïde : Un puissant anti-inflammatoire
Décompression : En chirurgie du rachis, ce terme désigne la diminution de la pression sur une racine nerveuse, un nerf rachidien ou la moelle épinière. C’est également un terme de thérapie manuelle faisant référence à la diminution de la pression sur un nerf ou une articulation par une traction manuelle.
Déconditionné : Perte de force, de souplesse et d’endurance due à une maladie de longue durée, à une blessure ou à l’absence de mouvements ou d’exercices appropriés.
Posture décortique (Rigidité décortique) : Posture exagérée de flexion des membres supérieurs et d’extension des membres inférieurs résultant d’une lésion au niveau du mésencéphale ou au-dessus. Dans les rapports, il est préférable de décrire la posture observée.
Décret : Un jugement ou une ordonnance émis par un tribunal.
Décubitus : Zone de pression, escarre, ouverture de la peau, rupture de la peau. Une zone décolorée ou ouverte de dommages cutanés causés par la pression. Les zones communes les plus sujettes aux ruptures sont les fesses ou le dos, les hanches, les omoplates, les talons, les chevilles et les coudes.
Déductible : Somme d’argent qu’une personne doit payer pour ses frais de soins de santé avant que sa compagnie d’assurance maladie ne commence à payer pour tout autre frais de soins de santé. En général, une personne doit payer une franchise chaque année.
Test de réflexe du tendon profond : Technique d’examen physique utilisée pour déterminer l’existence et le fonctionnement des nerfs reliés au muscle testé. Avec une technique appropriée, chez les patients normaux, le fait de frapper le tendon du muscle provoquera une contraction standard du muscle, ce qui permet de s’assurer que l' »arc » réflexe est intact. La perturbation des voies sensorielles ou motrices affectera le réflexe.
Diffamation : Atteinte au caractère, à la renommée ou à la réputation d’une personne par des déclarations fausses et malveillantes.
Jugement par défaut : Lorsqu’un défendeur ne répond pas formellement à la plainte d’un plaignant en temps voulu, le plaignant peut demander au tribunal de prononcer un jugement contre le défendeur. Le plus souvent dans les affaires de dommages corporels, ces jugements sont annulés une fois que le défendeur commence à se conformer aux règles et initie une défense formelle en déposant une réponse.
Défendeur : La partie que le demandeur prétend être responsable de ses dommages et auprès de laquelle le demandeur cherche une forme de réparation.
Défaut : Une déficience dans la quantité ou la qualité du fonctionnement.
Modifications dégénératives : Dégénérescence de toute articulation due à l’usure, à un traumatisme ou à des postures inhabituelles. Les changements dégénératifs comprennent le rétrécissement de l’espace discal, les ostéophytes ou les épaufrures osseuses. Ce type de changements peut être observé à la fois sur les radiographies et l’imagerie IRM.
Maladie discale dégénérative : Un disque intervertébral, qui a subi les effets du processus de vieillissement ou les effets d’un traumatisme. Un disque se dégénère avec le temps, souvent sur plusieurs années. On observe souvent de petites déchirures circonférentielles dans l’annulus fibrosis, le revêtement externe résistant du disque. Un disque dégénéré se caractérise également par une perte de sa hauteur due à un assèchement du nucleus pulposus, la matière gélatineuse située à l’intérieur du disque. Elle est souvent causée par une perte de mouvement entre les vertèbres supérieures et inférieures, diminuant ainsi le flux mécanique de nutriments vers le disque.
Dégénérescence des articulations facettaires : Les articulations facettaires qui, en raison de l’âge et du temps ou d’un traumatisme, présentent des signes de changements arthritiques. Les changements arthritiques dégénératifs peuvent inclure un amincissement des espaces articulaires, des changements dans les surfaces articulaires et cartilagineuses, et une inflammation de l’articulation et des tissus de connexion de l’articulation. Les articulations dégénératives peuvent être symptomatiques ou non.
Maladie articulaire dégénérative : (DJD) Dans la colonne vertébrale, la DJD fait référence aux changements inflammatoires dans l’articulation facettaire, également connue sous le nom d’articulations zygapophysaires des corps vertébraux. Ces changements entraînent souvent des modifications osseuses et une réduction de l’amplitude de mouvement de l’articulation. La maladie articulaire dégénérative ne se limite pas à la colonne vertébrale.
Symptômes de la dégénérescence : La douleur et les restrictions physiques sont le résultat de changements dégénératifs généralement dans les articulations portantes du corps.
Lettre de demande : Une lettre énonçant expressément un droit légal et un montant dû à titre de compensation raisonnable pour des blessures à la personne et/ou à la propriété.
Dénervation : Le blocage d’une alimentation nerveuse par un traumatisme, une dégénérescence ou une chirurgie.
Déposition : Une forme de découverte par laquelle l’avocat qui demande la déposition a le droit de poser des questions et d’obtenir des réponses d’une partie, d’un témoin ou d’un expert pendant que cette personne est sous serment. La notification de la déposition doit être signifiée à la partie ou au témoin cinq (5) jours avant la date de la déposition, sauf accord contraire des parties. Un sténographe judiciaire fait un enregistrement mot à mot de tout ce qui est dit lors de la déposition.
Potentiel évoqué somatosensoriel dermatomique : Un test de conductivité électrique spécifique aux schémas nerveux (dermatome). Voir Potentiel évoqué somatosensoriel, SSEP.
Dermatome : Un schéma spécifique de distribution des nerfs sensoriels, qui peut être souligné ou tracé sur la peau.
Dessication : Déshydratation d’un disque intervertébral.
Lésion axonale diffuse (DAI) : Lésion par cisaillement des grosses fibres nerveuses (axones recouverts de myéline) dans de nombreuses zones du cerveau. Elle semble être l’une des deux lésions primaires des lésions cérébrales, l’autre étant l’étirement ou le cisaillement des vaisseaux sanguins par les mêmes forces, produisant une hémorragie.
Lésion cérébrale diffuse : Lésion des cellules dans de nombreuses zones du cerveau plutôt que dans un endroit précis.
Diplopie : Voir deux images d’un même objet ; vision double
Disque : Voir disque intervertébral.
Bulge discal : Un élargissement à base large
Edème : Collection de liquide dans les tissus provoquant un gonflement.
EMG : Electromyogramme ou Electromyélogramme. Test permettant d’évaluer la fonction motrice des nerfs périphériques et des nerfs rachidiens associés. Le test implique l’utilisation d’une aiguille pour tester la vitesse de conduction nerveuse. La méthode de l’EMG consiste à insérer de petites aiguilles dans des groupes de muscles et à observer les indications électriques de dénervation ou de perte de fonction nerveuse.
Labilité émotionnelle : Présentation de changements rapides et drastiques de l’état émotionnel (rire, pleurer, colère) de manière inappropriée sans raison apparente.
Encéphalographie : Utilisation non invasive d’ondes ultrasonores pour enregistrer les échos du tissu cérébral. Utilisée pour détecter les problèmes d’hématome, de tumeur ou de ventricule.
Sens final : La qualité de la résistance au mouvement que le prestataire de soins de santé ressent lorsqu’il teste le point final de l’amplitude de mouvement d’une articulation particulière.
Epidurale : À l’extérieur du cerveau et de son enveloppe fibreuse, mais sous le crâne.
Bloc épidural : L’injection d’un anesthésique dans l’espace épidural afin de bloquer ou de désensibiliser un nerf spécifique en des points particuliers d’un trajet nerveux.
Espace épidural : L’espace situé à l’extérieur de la dure-mère du cerveau et de la moelle épinière. La dure-mère est la membrane externe qui recouvre la moelle épinière et le cerveau.
Injection épidurale de stéroïdes : L’injection d’un médicament anti-inflammatoire puissant dans l’espace épiduralautour du nerf ou de l’articulation à des fins thérapeutiques. Elle est utilisée pour diminuer l’inflammation dans l’espace rachidien et les nerfs rachidiens et réduire la pai
Athrose des facettes : Modifications dégénératives des facettes articulaires.
Blocage des facettes : L’injection d’un anesthésique et/ou d’un stéroïde dans une articulation facettaire en utilisant la radiographie vidéo ou le scanner pour aider le praticien à guider une aiguille à travers la peau. Cela peut être fait à des fins diagnostiques et thérapeutiques.
Hypertrophie des facettes : Élargissement des articulations facettaires à la suite de changements dégénératifs.
Injection facettaire : Voir Bloc facettaire.
Dysfonctionnement des articulations facettaires : Segment de mouvement vertébral dont l’articulation ne se déplace pas librement dans toutes les directions ou se déplace de façon excessive. Couramment utilisé par les fournisseurs de traitement pour désigner un syndrome produisant une douleur aux articulations facettaires.
Articulations facettaires : Ensemble d’articulations jumelées représentant l’articulation (la jonction) des parties arrière de deux vertèbres adjacentes à l’arrière de chaque vertèbre s’articulant avec la vertèbre au-dessus et la vertèbre en dessous. Une articulation facettaire lésée ou dégénérée peut être à l’origine de douleurs et de raideurs vertébrales. On parle aussi d’articulation zygapophysaire.
Gait : La manière dont un patient marche.
Évaluation de la démarche : Observation et analyse de la marche d’un patient. Le type de démarche est noté.
Dommages-intérêts généraux : Dommages pécuniaires pour la douleur et la souffrance, l’invalidité ou la réduction de la qualité de vie.
Ligne de George : Technique d’étude radiologique permettant de détecter un alignement vertébral anormal tel qu’il est vu sur une radiographie du cou en vue latérale. Les bords de la face arrière des corps vertébraux sont reliés par une ligne continue. Dans une étude normale, il y a une ligne courbe et lisse. Dans une étude anormale, il y a un saut ou un décalage abrupt de la ligne vers une position d’antérolisthésis ou de rétrolisthésis. S’il y a une rupture brutale de la ligne, ou un effet d’escalier, cela peut être le signe d’une fracture, d’une luxation ou d’une instabilité ligamentaire grossière.
Tube IG : Un tube inséré par une ouverture chirurgicale dans l’estomac. Elle est utilisée pour introduire des liquides, des aliments ou des médicaments dans l’estomac lorsque la personne est incapable de prendre ces substances par la bouche
Faiblesse de la voie respiratoire : Une faiblesse musculaire anormale constatée à l’examen. Il s’agit d’une faiblesse inconstante ; impliquant généralement une pleine force motrice contre une résistance initiale, suivie d’une force qui » cède « .
Échelle de coma de Glascow : Système standardisé utilisé pour évaluer le degré d’atteinte cérébrale et pour identifier la gravité de la blessure en fonction de l’issue. Le système comporte trois déterminants : l’ouverture des yeux, les réponses verbales et la réponse motrice – qui sont tous évalués indépendamment selon une valeur numérique qui indique le niveau de conscience et le degré de dysfonctionnement. Les scores vont de 15 à 3. On considère qu’une personne a subi une lésion cérébrale « légère » lorsque son score est compris entre 13 et 15. Un score de 9 à 12 est considéré comme reflétant une lésion cérébrale « modérée » et un score de 8 ou moins reflète une lésion cérébrale « grave ».
Goniomètre : Un dispositif de protection utilisé pour mesurer l’angle et l’amplitude des mouvements des articulations.
Technique Gonstead : Une technique chiropratique qui utilise les mains du praticien pour effectuer des corrections de la colonne vertébrale. Il s’agit d’une technique d’ajustement à haute vélocité (haute accélération) et à faible amplitude. Elle est enseignée dans la plupart des écoles de chiropraxie. Elle a été développée pendant plusieurs décennies par Clarence Gonstead, D.C. Elle utilise également une analyse radiographique spécifique et des lectures de chaleur de la colonne vertébrale.
GP : Abréviation d’un médecin généraliste.
Test de force de préhension : Détermination de la quantité de force dans la main et les avant-bras lors de la préhension d’un dynamomètre. Il peut être utilisé pour évaluer les changements dans le temps de la fonction motrice des nerfs sortant de la colonne cervicale inférieure.
Instabilité brute : Terme orthopédique du rachis qui désigne un mouvement excessif entre deux articulations ou deux segments vertébraux. Dans l’évaluation du rachis, l’instabilité brute indique généralement une lésion ligamentaire.
Hématome : Collection de sang dans les tissus ou un espace suite à la rupture d’un vaisseau sanguin.
Hémianopsie : Coupure du champ visuel. Cécité pour une moitié du champ de vision. Il ne s’agit pas de l’œil droit ou gauche, mais de la moitié droite ou gauche de la vision de chaque œil.
Hémiplégie : Paralysie d’un côté du corps à la suite d’une lésion des neurones transportant les signaux aux muscles depuis les zones motrices du cerveau.
Hémiparésie : Faiblesse d’un côté du corps.
Hernie discale : Une rupture de l’annulus fibrosis, par laquelle le matériau interne du disque (nucleus pulposus) s’extrude. Cela peut exercer une pression sur le nerf rachidien sortant et/ou provoquer une réaction inflammatoire entraînant une radiculopathie ou une faiblesse, un engourdissement et/ou des picotements dans les bras ou les jambes.
PIC : Voir Pression intracrânienne.
Idiopathique : Un état ou une maladie de cause ou d’étiologie inconnue.
ILA : Terme de thérapie physique ostéopathique ou manuelle se référant à l’angle latéral inférieur du sacrum. Souvent désigné comme point de référence dans le diagnostic de la dysfonction de l’articulation sacro-iliaque.
Iliaque : Se réfère à l’ilium.
Crête iliaque : La partie la plus haute des « ailes » iliaques. C’est le bord supérieur de l’ilium facilement palpable au-dessus de la hanche latérale. Ce point est couramment utilisé comme point de référence pour de nombreuses techniques d’examen physique. C’est souvent le site à partir duquel les greffes osseuses sont prélevées.
Dysfonctionnement iliosacré : Terme d’ostéopathie ou de kinésithérapie manuelle désignant un dysfonctionnement du théilium sur le sacrum. Voir Dysfonctionnement de l’articulation sacro-iliaque.
Syndrome de la bandelette iliotique : Affection inflammatoire de l’épaisse bande de tissu (bandelette ilio-tibiale) qui s’étend de la hanche au genou en descendant le long de la jambe. Les patients signalent un claquement ou une douleur au niveau de la hanche latérale ou du genou ou des deux.
Ilium : Un des os de chaque moitié du bassin, forme une articulation avec le sacrum
Névropathie périphérique : Un « ralentissement » généralisé du système nerveux périphérique qui est souvent caractérisé par une diminution de la sensation dans une distribution de bas et de gants dans les pieds et les mains. Cette affection peut parfois être diagnostiquée par une étude de conduction nerveuse
Douleur référée : Douleur qui prend naissance dans une partie du corps, mais qui est ressentie dans une autre partie du corps.
Dystrophie réflexe : Voir Dystrophie Sympathique Réflexe.
Réflexologie : Une thérapie qui met en relation diverses régions de la plante du pied avec différentes parties du corps. La théorie est que l’énergie vitale, ou chi, est canalisée à travers ces zones.
Dystrophie Sympathique Réflexe : Un syndrome cliniquement déterminé caractérisé par une sensation de brûlure, une atrophie, une hypersensibilité, des changements de température dans la zone affectée et une diminution de l’amplitude des mouvements. La cause en est généralement un traumatisme. Ce syndrome a récemment été renommé syndrome de douleur régionale complexe
Dysfonctionnement temporomandibulaire (DTM) : Dysfonctionnement de l’articulation temporomandibulaire.Peut entraîner des maux de tête, des douleurs à la mâchoire et contribuer à la douleur au cou.
Articulation temporomandibulaire (ATM) : L’articulation de la mâchoire entre la mandibule et la surface articulaire de l’os temporal. Cette articulation permet l’ouverture et la fermeture de la mâchoire, ainsi que de nombreux autres mouvements. L’articulation contient un disque.
Point sensible : Une zone spécifique de sensibilité dans un muscle qui ne renvoie pas la douleur à d’autres parties du corps. Il est fréquemment observé dans la fibromyalgie. Parfois considéré comme un point gâchette latent.
Tendinite : Inflammation d’un tendon.
Tendon : Principalement le tissu conjonctif non contractile fibrosé qui attache les muscles aux os.
Mal de tête vasculaire : Mal de tête causé par une dilatation excessive des artères du cerveau et de ses enveloppes durales. Voir migraines.
État végétatif : État dans lequel la personne ne prononce aucun mot et ne suit pas les ordres ou ne fait aucune réponse ayant un sens psychologique. La transition d’une personne qui reste inconsciente d’un état de « coma » à un état de « comportements végétatifs » reflète des changements subtils sur une période de plusieurs mois d’un état d’absence de réponse à l’environnement interne ou externe (sauf par réflexe) à un état d’éveil mais sans indication de conscience (fonction corticale). Une personne dans cet état peut avoir une série de réponses biologiques au niveau sous-cortical, comme l’ouverture des yeux (avec des rythmes de sommeil et d’éveil) et parfois la capacité de suivre des yeux. Les niveaux normaux de pression artérielle et de respiration (fonctions végétatives) sont maintenus automatiquement. Également appelé coma vigile.
Ventral : Se rapporte à la partie antérieure de l’anatomie humaine.
Ventricules, cerveau : Quatre cavités naturelles du cerveau qui sont remplies de liquide céphalo-rachidien (LCR). Le contour d’une ou plusieurs de ces cavités peut changer lorsqu’une lésion occupant l’espace (hémorragie, tumeur) s’est développée dans un lobe du cerveau.
Verdict : La réponse définitive donnée par le jury concernant les questions que le juge leur a demandé de résoudre.
Vertebra : Un des vingt-quatre (24) os qui constituent la colonne vertébrale. Il en existe trois types : cervicale(au nombre de sept), thoracique (douze), et lombaire (cinq), chaque section possédant des caractéristiques uniques
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