« Merci, Monsieur ! Puis-je en avoir un autre ? » Cette réplique, immortalisée dans la quintessence du film Animal House de 1978 sur les fraternités et le bizutage, résume essentiellement la façon dont les jeunes étudiants masculins – les bizuts – répondent à des obstacles extrêmes pour rejoindre une fraternité. Les hommes qui cherchent désespérément à obtenir le statut d’une confrérie d’élite se donnent tant de mal pour montrer leur loyauté que beaucoup d’entre eux ont fini malades, blessés, avec une terrible gueule de bois, ou pire encore : morts.
Pourquoi les fraternités pratiquent-elles le bizutage ? Qu’est-ce que le bizutage des fraternités ?
À son meilleur, le bizutage des fraternités construit la camaraderie, créant une expérience commune partagée par un groupe sélectionné de jeunes hommes. Il permet de transmettre la tradition et d’obtenir quelques rires, aussi. C’est une façon de reconnaître la hiérarchie, de se fondre dans la masse et de prouver sa valeur à une fraternité. Dans le pire des cas, le bizutage des fraternités implique généralement l’alcool, la violence physique ou sexuelle et de mauvaises décisions. Parfois, les histoires de bizutage se terminent même par une mort totalement inutile et qui donne à réfléchir. À cette fin, de nombreux campus universitaires et même des États ont officiellement interdit le bizutage, mais les sociétés secrètes et la testostérone pure s’assureront souvent que certaines des traditions fraternelles sont toujours menées en catimini.