Dimenhydrinate

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Classification pharmacologique : antihistaminique dérivé de l’éthanolamine, anticholinergique
Classification thérapeutique : antihistaminique (antagoniste des récepteurs H1), antiémétique, antivertigo
Catégorie de risque de grossesse B

Pharmacodynamique
Actions antiémétique et antivertigo : Le dimenhydrinate inhibe probablement les nausées et les vomissements en déprimant au niveau central la sensibilité de l’appareil du labyrinthe qui relaie les stimuli à la zone de déclenchement des chimiorécepteurs et stimule le centre des vomissements dans le cerveau.
Action antihistaminique : Le médicament inhiberait la libération d’histamine.

Pharmacokinetics
Absorption: Bien absorbé.
Distribution : Bien distribué dans l’organisme et traverse la barrière placentaire.
Métabolisme : Métabolisé dans le foie.
Excrétion : Les métabolites sont excrétés dans l’urine.

Route Début Pic Durée
P.O. 15-30 min Inconnu 3-6 hr
I.V. Immédiate Inconnue 3-6 hr
I.M. 20-30 min Inconnu 3-6 h

Contre-indications et précautions
Contraindication chez les patients hypersensibles au médicament ou à ses composants. Le produit administré par voie intraveineuse contient de l’alcool benzylique, qui a été lié à un « syndrome d’halètement » fatal chez les prématurés et les nourrissons de faible poids à la naissance. Utiliser avec précaution chez les patients recevant des médicaments ototoxiques et ceux présentant des crises d’épilepsie, un glaucome aigu à angle fermé ou une hypertrophie de la prostate.

Interactions
Médicament-médicament . Aminoglycosides, cisplatine, diurétiques de l’anse, salicylés, vancomycine : Peut masquer les signes d’ototoxicité, qui peuvent être causés par ces médicaments. Surveiller étroitement le patient.
Dépresseurs du SNC, tels que les anxiolytiques, les barbituriques, les somnifères et les tranquillisants : Entraînent une sédation et une dépression additives du SNC. Éviter l’utilisation simultanée.
Médicaments et mode de vie. Consommation d’alcool : Peut provoquer une dépression additive du SNC. Décourager la consommation d’alcool.

Réactions indésirables
CNS : somnolence, céphalées, vertiges, confusion, nervosité, insomnie, vertiges, picotements et faiblesse des mains, lassitude, excitation.
CV : palpitations, hypotension, tachycardie, oppression de la poitrine.
EENT : vision trouble, sécheresse des voies respiratoires, diplopie, congestion nasale.
GI : bouche sèche, nausées, vomissements, diarrhée, détresse épigastrique, constipation, anorexie.
Respiratoire : respiration sifflante, sécrétions bronchiques épaissies.
Peau : photosensibilité, urticaire, éruption cutanée.
Autres : anaphylaxie.

Effets sur les résultats des tests de laboratoire
Aucun rapport.

Surdosage et traitement
Les signes et symptômes de surdosage peuvent inclure soit une dépression du SNC (sédation, réduction de la vigilance mentale, apnée et collapsus CV), soit une stimulation du SNC (insomnie, hallucinations, tremblements ou convulsions). Des symptômes anticholinergiques, tels que sécheresse de la bouche, rougeur de la peau, pupilles fixes et dilatées, et symptômes gastro-intestinaux, sont susceptibles de se produire, en particulier chez les enfants.
Utiliser un lavage gastrique pour vider le contenu de l’estomac ; les émétiques peuvent être inefficaces. Le diazépam ou la phénytoïne peuvent être utilisés pour contrôler les convulsions. Fournir un traitement de soutien.

Considérations particulières
ALERTE La plupart des produits administrés par voie intraveineuse contiennent de l’alcool benzylique, qui a été lié à un « syndrome d’halètement » fatal chez les prématurés et les nourrissons de faible poids à la naissance.
Les comprimés à croquer contiennent de la tartrazine, qui peut provoquer des réactions de type allergique chez certains patients. Ceci est fréquemment observé chez les patients qui présentent également une hypersensibilité à l’aspirine.
La solution intraveineuse mal administrée ou non diluée est irritante pour les veines et peut provoquer une sclérose.
La solution parentérale est incompatible avec de nombreux médicaments ; ne pas mélanger d’autres médicaments dans la même seringue.
L’effet antiémétique peut diminuer en cas d’utilisation prolongée.
Le dimenhydrinate peut modifier ou confondre les résultats des tests pour les xanthines (caféine, aminophylline) en raison de sa teneur en 8-chlorothéophylline ; arrêter le dimenhydrinate 4 jours avant les tests cutanés diagnostiques pour éviter de prévenir, réduire ou masquer la réponse au test.
Patientes allaitantes
De nombreux antihistaminiques apparaissent dans le lait maternel, exposant le nourrisson à des risques d’excitabilité inhabituelle ; les prématurés sont particulièrement exposés au risque de convulsions. Evitez l’utilisation d’antihistaminiques chez les femmes qui allaitent.
Patients pédiatriques
La sécurité chez les nouveau-nés n’a pas été établie. Les nourrissons et les enfants de moins de 6 ans peuvent présenter une hyperexcitabilité paradoxale. La posologie par voie intraveineuse chez les enfants n’a pas été établie.
Patients âgés
Les patients âgés sont généralement plus sensibles aux effets indésirables des antihistaminiques que les patients plus jeunes et sont particulièrement susceptibles de ressentir un plus grand degré de vertiges, de sédation, d’hyperexcitabilité, de sécheresse buccale et de rétention d’urine.

Education du patient
Dire au patient d’éviter les activités dangereuses, telles que la conduite automobile ou l’utilisation de machines lourdes, jusqu’à ce que les effets indésirables du médicament sur le SNC soient connus.
Pour prévenir le mal des transports, le patient doit prendre le médicament 30 minutes avant de voyager et de nouveau avant les repas et au coucher.

Les réactions peuvent être courantes, peu courantes, mettre la vie en danger, ou courantes et mettre la vie en danger.
◆ Canada seulement
◇ Utilisation clinique non indiquée

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